
Comment profiter des tout récents indicateurs web pour mieux mesurer le ressenti des internautes concernant les performances web et augmenter rapidement son taux de conversion ?
Travaillons encore et toujours sur l’expérience de nos internautes; un internaute heureux est un internaute qui achète plus, qui consulte plus de pages, qui reste plus longtemps sur un site et qui valorisera la marque.
Pour qu’il soit heureux il faut lui fournir le bon contenu et dans les temps. Sans générer de frustration !
Ce que l’utilisateur veut, il doit l’avoir le plus vite possible.
Le produit que cherche l’internaute, et seulement celui-là, doit être disponible avant que l’internaute ne soit frustré. Cela peut être la règle de base pour tous ceux qui veulent améliorer le ressenti de leurs internautes en améliorant les performances web.
Ceci change considérablement en tant qu’e-commerçant la façon dont on va devoir mesurer la performance web et choisir ses indicateurs !
Les hébergeurs savent parfaitement mesurer les performances web au niveau du réseau et des serveurs, en revanche la mesure au niveau de l’utilisateur final est bien plus délicate.
Lorsqu’un internaute clique sur une page web, il déclenche une avalanche d’actions qui vont produire des résultats parfois bien différents en fonction des contextes d’usage (smartphone, tablette, PC, régions…), de la structure de la page, de son contenu etc.
Comment savoir si l’internaute a le contenu qu’il souhaite dans les temps et surtout sans frustration ?
Faisons un inventaire des infos dont on peut disposer assez facilement :
- Les infos de base : le poids de la page, le nombre de scripts ou d’objets, le nombre de feuilles de style, le poids des images, leurs formats, l’organisation des objets, les technos synchrones ou asynchrones…
- Les infos réseaux : la latence, la bande passante, les pertes de paquets…
- Et des infos très récentes qui décrivent la progression d’affichage de la page : le début d’affichage, la progression de l’affichage, l’interaction avec la page, la fin du téléchargement de la page.
Les infos de base et réseaux permettent d’évaluer la qualité des pages, des contenus et éventuellement le niveau de service des hébergeurs.
Les autres indicateurs permettront eux d’évaluer l’expérience utilisateur, ce qu’ont réellement vécu les internautes en navigant sur notre site, et même d’évaluer le manque à gagner.
Posons-nous la question suivante :
Quel est le moment qui caractérise le mieux le chargement d’une page web ?
Le début d’affichage des premiers pixels ? L’affichage partiel des composants au-dessus de la ligne de flottaison ? La fin totale du chargement de la page ?
Faites vous-même l’exercice avec l’exemple ci-dessous, visuellement quel est le moment satisfaisant ?
D’après l’étude du cabinet de conseil Quadran, il en ressort qu’on se souciera principalement de deux moments, lorsque le contenu critique pour l’internaute commence à s’afficher (le début d’affichage), et lorsque l’internaute peut commencer à interagir avec la page (page interactive). Le reste a peu d’impact sur le ressenti de nos internautes, et donc sur les ventes.
En conclusion :
Il est donc essentiel de travailler à optimiser les temps de début d’affichage pour servir au plus vite les contenus qu’attendent les internautes et ainsi améliorer leur ressenti.
Vous pouvez facilement mesurer les améliorations ou régressions via le module gratuit appYuser pour PrestaShop qui s’appuie sur des métriques qui donnent le début d’affichage, ce qu’on appelle aussi « la prise de contact » et le moment où l’internaute peut interagir avec la page.
E-commerçants, responsables digitaux, webmasters si vous êtes sensibles à l’expérience de vos internautes vous pouvez oublier certaines métriques qui n’ont aucun impact sur le taux de conversion, et vous concentrer sur l’expérience utilisateur pour réduire la frustration, le taux de rebond et augmenter les conversions.